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<FAQ>
 <date>
 30 juin 2001
 </date>
 <rubrique nom = "presentation" >
 <titre>
 Présentation générale des prépas
 </titre>
 <question id = "1" >
 <texte>
 Que sont les classes prépas ?
 </texte>
 <reponse>
 Ce sont des classes post-bac intégrées dans les lycées et dont la vocation est la préparation aux concours d'entrée aux grandes écoles telles que Polytechnique, ENS, Mines-Ponts, Centrale, Arts et Métiers ... (il y en a plus de 300!).
 </reponse>
 </question>
 <question id = "2" >
 <texte>
 Quelle est la durée des études ?
 </texte>
 <reponse>
 La préparation se fait sur deux ans, les concours ayant lieu à la fin de la deuxième année (cependant quelques écoles recrutent à la fin de la première année). Les étudiants n'ayant pas obtenu l'école de leur choix peuvent redoubler leur deuxième année, portant ainsi la préparation à trois ans.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "3" >
 <texte>
 Y a-t-il différents types de prépas ?
 </texte>
 <reponse>
 <center>
 <table border = "1" >
 <tr>
 <th>
 Première année
 </th>
 <th>
 Deuxième année
 </th>
 </tr>
 <tr>
 <td align = "center" >
 MPSI (maths, physique, sciences de l'ingénieur)
 </td>
 <td align = "center" >
 MP - MP* ou bien PSI - PSI*
 </td>
 </tr>
 <tr>
 <td align = "center" >
 PCSI (physique, chimie, sciences de l'ingénieur)
 </td>
 <td align = "center" >
 PC - PC* ou bien PSI - PSI*
 </td>
 </tr>
 <tr>
 <td align = "center" >
 PTSI (physique, technologie, sciences de l'ingénieur)
 </td>
 <td align = "center" >
 PT ou bien PSI - PSI*
 </td>
 </tr>
 <tr>
 <td align = "center" >
 TSI (technologie, sciences de l'ingénieur)
 </td>
 <td align = "center" >
 TSI
 </td>
 </tr>
 </table>
 </center>
 </reponse>
 </question>
 <question id = "4" >
 <texte>
 Où y a-t-il des prépas ?
 </texte>
 <reponse>
 <center>
 <table border = "1" >
 <tr>
 <th>
 
 Ville
 
 </th>
 <th>
 
 Lycée
 
 </th>
 <th>
 
 Filière(s)
 
 </th>
 </tr>
 <tr>
 <td>
 Angoulème
 </td>
 <td>
 
 GUEZ DE BALZAC
 
 </td>
 <td>
 MPSI-MP
 </td>
 </tr>
 <tr>
 <td>
 La Rochelle
 </td>
 <td>
 
 Jean DAUTET
 
 </td>
 <td>
 MPSI-PCSI-MP,PC,PSI
 </td>
 </tr>
 <tr>
 <td>
 La Rochelle
 </td>
 <td>
 
 Léonce VIELJEUX
 
 </td>
 <td>
 TSI (1 et 2)
 </td>
 </tr>
 <tr>
 <td>
 Poitiers
 </td>
 <td>
 
 Louis ARMAND
 
 </td>
 <td>
 PTSI-PT
 </td>
 </tr>
 <tr>
 <td>
 Poitiers
 </td>
 <td>
 
 Camille GUÉRIN
 
 </td>
 <td>
 MPSI,PCSI-MP*,MP,PC,PC*,PSI*
 </td>
 </tr>
 </table>
 </center>
 Pour de plus amples informations concernant les Lycées, vous pouvez consulter la page spéciale
 <a href = "lycees.html" >
 lycées
 </a>
 .
 </reponse>
 </question>
 <question id = "5" >
 <texte>
 Est-ce que les études coûtent cher ?
 </texte>
 <reponse>
 La scolarité est gratuite et les étudiants peuvent bénéficier des bourses de l'enseignement supérieur ainsi que de l'internat.
 </reponse>
 </question>
 </rubrique>
 <rubrique nom = "choisir" >
 <titre>
 Choisir d'aller en prépa
 </titre>
 <question id = "6" >
 <texte>
 Pourquoi fait-on une prépa ?
 </texte>
 <reponse>
 Il faut d'abord rappeler que le but des classes prépa est d'amener aux métiers d'ingénieur (par le biais des écoles d'ingénieurs) et d'enseignant-chercheur (après passage par une ecole normale supérieure), après cinq ans d'études dans les deux cas (ou plus si affinité).
 
 Les classes préparatoires ne sont pas des voies exclusives pour parvenir à ces résultats, mais ce sont les plus adaptées et probablement les plus sûres : à peu près 90 pour cent d'intégration à l'issue de deux ans de classes prépa (ou trois dans le cas le plus défavorable)
 
 Mais l'intégration d'une école n'est pas le seul bénéfice qu'on peut attendre des études en classe prépa :
 
 Cette formation permet également d'acquérir des méthodes de travail efficaces, grâce à un rythme qui favorise la régularité dans l'effort.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "7" >
 <texte>
 Quelle différence avec la fac, l'IUT, le BTS ?
 </texte>
 <reponse>
 Les IUT et BTS sont des cycles d'étude courts, c'est-à-dire que leur finalité est l'intégration rapide au monde du travail, avec un enseignement adapté, donc spécialisé et concret.
 
 Il est possible d'intégrer les écoles d'ingénieurs après être passé par une de ces filières, mais ceci est un
 
 débouché minoritaire
 
 , qui devrait être réservé à des étudiants ayant considéré après coup qu'un cycle court ne leur convenait pas.
 
 La fac est organisée différemment des classes préparatoires : le rythme de travail est moins contraignant, mais réclame des étudiants une certaine autonomie et des capacités d'adaptations à un nouveau milieu.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "8" >
 <texte>
 Quelles qualités faut-il pour y réussir ?
 </texte>
 <reponse>
 Une certaine motivation (donc un certain goût pour les matières enseignées et les métiers préparés).
 
 De la ténacité et des capacités de travail (qualités en général liées à la précédente).
 
 La régularité est importante.
 
 Des facilités d'expression à l'écrit comme à l'oral sont appréciées.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "9" >
 <texte>
 Qui peut entrer en prépa ?
 </texte>
 <reponse>
 Les étudiants qui sont déjà
 
 motivés
 
 par la formation en terminale S (ou STI pour la prépa TSI), et qui souhaitent suivre une formation d'ingénieur ou d'enseignant-chercheur avec des possibilités de choix.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "10" >
 <texte>
 Comment choisir ma filière ?
 </texte>
 <reponse>
 La filière TSI est particulière : elle est réservée aux bacheliers titulaire d'un baccalauréat STI.
 
 Quant aux autres filières (MPSI, PCSI, PTSI) :
 
 Dans l'état actuel, le niveau moyen des élèves varie suivant la filière, ce que l'on peut regretter...
 
 Sauf volonté d'intégrer une école particulière, le choix d'une filière devrait plutôt correspondre aux goûts et aptitudes des étudiants qu'à une stratégie d'optimisation de la réussite.
 
 En moyenne, la plupart des grandes écoles recrute(nt) équitablement sur toutes les filières ; L'existence de filières différentes correspond plus à un souci de valorisation des différentes disciplines qu'à une volonté de les hiérarchiser.
 </reponse>
 </question>
 </rubrique>
 <rubrique nom = "admission" >
 <titre>
 Admission en prépa
 </titre>
 <question id = "11" >
 <texte>
 Quel bac faut-il ?
 </texte>
 <reponse>
 Les prépas décrites dans ce site sont accessibles exclusivement avec un
 
 Bac S
 
 . Mais il existe d'autres prépas, adaptées à d'autres bacs.
 
 Et la spécialité de terminale ?
 
 Un exemple.
 
 Un(e) élève de terminale qui a pris spécialité sciences physiques, a probablement plus de goût et de réussite dans cette matière ; il semble logique alors d'opter pour une première année PCSI. L'analogue est valable pour mathématiques/MPSI, technologie/PTSI (et biologie/BCPST).
 
 Mais le système donne le droit de changer d'avis : les consignes officielles précisent bien que le choix de la spécialité
 
 ne doit pas influer sur l'admission en classe prépa.
 
 </reponse>
 </question>
 <question id = "12" >
 <texte>
 Est-ce que j'ai des chances d'être pris(e) ?
 </texte>
 <reponse>
 La réputation d'extrême sélectivité des classes préparatoires est souvent très exagérée.
 
 Les commissions d'admissions prennent en compte de nombreux critères (appréciations des professeurs et du chef d'établissement, aptitude à un travail soutenu et approfondi, notes chiffrées, niveau général de la classe, scolarité antérieure...). Il n'est pas nécessaire d'être un génie. L'important est d'avoir un niveau équilibré dans toutes les disciplines concernées (maths et physique, bien sûr, mais aussi philosophie, français et langues vivantes).
 
 Il faut savoir aussi qu'un même dossier a plus ou moins de chances d'être accepté selon la filière, le lycée ou même l'année, le nombre de demandes pouvant fluctuer dans une large mesure. Dans ces conditions, il est bien difficile de faire un pronostic pour un dossier, sauf bien sûr s'il présente des carences graves, auquel cas il sera très probablement rejeté. Mais il y a beaucoup d'exemples de personnes acceptées en prépa, alors qu'elles-mêmes étaient persuadées de n'avoir aucune chance. On ne peut qu'encourager tous les élèves se sentant du goût pour les études scientifiques à présenter leur candidature.
 
 Noter enfin que la décision est prise bien avant les résultats du bac, et que la mention n'a donc aucune influence sur la décision (sauf si on est inscrit sur une liste supplémentaire)
 </reponse>
 </question>
 <question id = "13" >
 <texte>
 Quel lycée(s) demander ?
 </texte>
 <reponse>
 Voir la page
 <a href = "lycees.html" >
 lycées
 </a>
 pour consulter la liste des lycées de l'académie où l'on peut faire une prépa. Sauf cas exceptionnel, il est recommandé de faire sa demande un lycée proche de son domicile. Il est important de rester dans un environnement familier. Il y a bien assez d'occupation avec son travail sans qu'il soit nécessaire en plus de gérer des problèmes matériels.
 
 Il faut comprendre que, ce qui fait la réussite de l'étudiant, c'est bien plus ses qualités propres que le lycée dans lequel il est inscrit. Tous les lycées disposent d'un encadrement et de conditions matérielles de qualité, à même de permettre à l'étudiant de réaliser ses ambitions.
 
 Il faut noter que trois voeux sont possibles pour chaque section. Il est indéniable que certains lycées, devant l'afflux de candidatures, sont plus exigeants que d'autres. Il convient donc de rédiger ces voeux soigneusement et d'éviter, par exemple, de demander en deuxième voeux un lycée dans lequel on n'aurait aucune chance d'être accepté si on a déjà été refusé dans le premier.
 
 Bien «cibler» sa première demande permet d'être accepté en première commision, car l'effectif peut être déjà complet lors des deuxième ou troisième commissions.
 
 </reponse>
 </question>
 <question id = "14" >
 <texte>
 Comment présenter ma demande ?
 </texte>
 <reponse>
 L'admission se fait sur dossier. Ce dossier est disponible dans l'établissement de terminale du candidat à partir de la fin janvier. Il est complété par les professeurs à la fin du deuxième trimestre, qui y portent appréciations, notes, classement,...
 
 Le candidat fait un dossier pour chaque section envisagée (MPSI, PCSI, PTSI, BCPST ...).
 
 Il est interdit de constituer plusieurs dossiers pour une même section.
 
 Sur chaque dossier, le candidat demande trois lycées (au plus), qu'il classe par ordre de préférence.
 
 Le dossier est examiné dans le courant du mois de mai par le lycée demandé en premier voeu. La commission prononce, soit l'admission (sous réserve de l'obtention du baccalauréat), soit l'inscription sur une liste supplémentaire (le candidat sera accepté si des places se libèrent), soit un refus. Le candidat est avisé de cette décision et, dans les deux derniers cas, le dossier est transmis au lycée demandé en deuxième voeu, où la même procédure s'applique.
 
 En cas de refus après la troisième commission, une commission interacadémique est saisie qui statue définitivement.
 
 En tout état de cause, le candidat est informé sur la décision finale avant le 30 juin.
 
 Les consignes officielles d'admission en classes préparatoires aux grandes écoles se trouvent sur le site du ministère de l'éducation Nationale à l'adresse :
 
 <a href = "http://www.education.gouv.fr/bo/2000/39/sup.htm" >
 http://www.education.gouv.fr/bo/2000/39/sup.htm
 </a>
 </reponse>
 </question>
 </rubrique>
 <rubrique nom = "etudes" >
 <titre>
 Études en prépa
 </titre>
 <question id = "15" >
 <texte>
 Quels sont les horaires ?
 </texte>
 <reponse>
 Voir la page spéciale :
 <a href = "horaires.html" >
 horaires en prépa
 </a>
 pour le détail des horaires.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "16" >
 <texte>
 Quel rythme de travail ?
 </texte>
 <reponse>
 Le travail à fournir est important, les notions abordées en cours se succèdent rapidement, il est donc impératif de travailler le cours de façon régulière, ainsi que les exercices. De plus, des devoirs à faire
 
 en temps libre
 
 sont à rendre régulièrement dans chaque matière. Comme vous vous en doutez, le rythme de travail est soutenu mais pas impossible à suivre.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "17" >
 <texte>
 L'ambiance est à la compétition permanente ?
 </texte>
 <reponse>
 L'admission dans les grandes écoles scientifiques se fait sur concours.
 
 Une école qui, recrute, par exemple, 100 étudiants ne retiendra que les 100 meilleurs résultats aux épreuves d'admission, quelles que soient les notes des autres candidats.
 
 Cela engendre-t-il une compétition en classes préparatoires ?
 
 En fait, dans leur grande majorité, les étudiants choisissent de s'entraider, notamment en travaillant en groupes, dans un esprit de camaraderie plutôt que de rivalité.
 
 On est très loin de la compétition permanente.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "18" >
 <texte>
 J'ai entendu parler des colles, c'est quoi ?
 </texte>
 <reponse>
 Un étudiant, en classe préparatoire, est tenu de passer, dans le courant de l'année scolaire, des interrogations orales dans les différentes disciplines suivies.
 
 En jargon d'étudiant, cela s'appelle des
 
 colles
 
 .
 
 Il y a, pour chaque discipline, une telle interrogation toutes les semaines ou toutes les quinzaines. La fréquence dépend, à la fois, de la discipline et de la filière suivie.
 
 Ainsi, pour la filière MPSI, il y a une interrogation en math toutes les semaines alors que, pour les filières PCSI et PTSI, cela se produit toutes les quinzaines. Pour les autres disciplines, physique-chimie,science de l'ingénieur, langue vivante, les interrogations ont lieu tous les quinze jours, dans les trois filières.
 
 Il existe aussi des interrogations en français mais avec une fréquence moins soutenue.
 
 Ces «colles» sont propres aux classes préparatoires et les autres filières de formation (faculté, IUT...) n'en disposent pas.
 
 Par leur fréquence, elles imposent, à l'étudiant, une grande régularité dans le travail. Elles peuvent, aussi, être l'occasion de mises au point sur le cours.
 
 Tout cela contribue à une meilleure maîtrise des programmes et constitue aussi une préparation à l'oral des concours.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "19" >
 <texte>
 Et les loisirs ?
 </texte>
 <reponse>
 Le travail personnel nécessaire pour réussir en classes préparatoires est (vous vous en doutez bien) important. Il vous faudra certainement renoncer à certains loisirs (pas forcément tous !). Travailler 24 heures par jour n'est pas souhaitable non plus pour votre santé (mentale et physique) et quelques loisirs pourront évidemment remonter votre moral (toujours au beau fixe en prépa).
 
 Le tout est une question d'organisation. Apprendre à gérer son temps de travail et son temps de loisirs fait partie d'une démarche positive.
 
 
 Humour 1 :
 
 
 Revoir ses cours de prépa, réussir des exercices ne sont-ils pas non plus des loisirs ?
 
 
 Humour 2 :
 
 
 Quand vous aurez intégré, vous disposerez de beaucoup (trop ?) de loisirs! Choisissez vos loisirs à court ou moyen terme, voilà votre véritable dilemme !
 </reponse>
 </question>
 <question id = "20" >
 <texte>
 Est-ce que je peux concilier mes études avec un sport de haut niveau ?
 </texte>
 <reponse>
 La réponse ne peut pas être catégoriquement non : chaque année, on peut trouver
 
 un
 
 cas d'exception !
 
 Le travail personnel nécessaire pour réussir en classes préparatoires est (vous vous en doutez bien) important. Le travail personnel nécessaire pour réussir un sport de haut niveau est (vous vous en doutez bien aussi) important. Un constat dramatique : les journées ne font que 24 heures.
 
 À vous de conclure !
 
 </reponse>
 </question>
 <question id = "21" >
 <texte>
 Peut-on redoubler ?
 </texte>
 <reponse>
 
 1ère année :
 
 
 Dans une section donnée le redoublement n'est pas autorisé.
 
 Le cas très exceptionnel d'une absence extrêmement longue (pour raison de santé, maladie grave) le conseil de classe peut être amené à réfléchir à cette situation.
 
 
 2ème année :
 
 
 Le redoublement n'est pas un droit. Cette décision est prise à la fin de l'année par le conseil de classe qui prend en compte le travail effectué, la possibilité d'une amélioration nette des résultats et le comportement général de l'étudiant. Dans la majorité des cas l'avis est favorable.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "22" >
 <texte>
 Interne ou externe ?
 </texte>
 <reponse>
 Le choix de l'internat ou non est un choix individuel. Donnons ici dans le désordre quelques éléments favorables à l'internat :
 <ul>
 <li>
 Les divers problèmes matériels (repas, achats, chauffage,..) sont résolus.
 </li>
 <li>
 Les trajets sont très réduits (gain de temps).
 </li>
 <li>
 Possibilité de travailler par petits groupes( plus grande quantité de travail) et de trouver rapidement une aide.
 </li>
 <li>
 Coût financier beaucoup plus faible.
 </li>
 <li>
 Possibilité d'utiliser des installations de l'établissement.
 </li>
 </ul>
 Quelques éléments moins favorables à l'internat :
 <ul>
 <li>
 Contraintes d'horaires et de fonctionnement (contrainte peut-être positive ?).
 </li>
 <li>
 Moins grande liberté d'organisation de son travail.
 </li>
 </ul>
 Les établissements proposent des internats avec des environnements, des structures et des régimes variables. Il est plus simple de se renseigner auprès de chaque établissement.
 </reponse>
 </question>
 </rubrique>
 <rubrique nom = "concours" >
 <titre>
 Concours, grandes écoles, avenir professionnel
 </titre>
 <question id = "23" >
 <texte>
 Quelles chances de réussite ?
 </texte>
 <reponse>
 Les grandes écoles sont très nombreuses
 <a href = "index.xml?id=26" >
 (voir plus loin)
 </a>
 , aussi la quasi-totalité des élèves de deuxième année obtiennent une place dans l'une d'entre elles (mais chacun n'a pas toujours celle qu'il convoitait le plus...)
 
 Pour un jeune entrant en prépa, la première étape à franchir est le passage en seconde année. Ce taux de passage peut varier d'une classe à une autre, selon la filière, le lycée ou l'année ; il est couramment de 3/4 ou plus, sachant que certains abandonnent volontairement surtout en tout début d'année (on se rend compte que ce type d'études n'est pas fait pour soi) ou en fin d'année (peut-être par manque de courage quand le beau temps arrive ?)
 
 En cas de réorientation après la première ou la deuxième année, les chances d'obtenir un diplôme universitaire bac+5 sont proches de 100% ; il faut donc largement relativiser l'échec en prépa.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "24" >
 <texte>
 Quel genre de métier fait-on en sortant de prépa ?
 </texte>
 <reponse>
 Après une prépa scientifique, on peut devenir
 <ul>
 <li>
 
 ingénieur
 
 : c'est le cas de la grande majorité des élèves des grandes écoles scientifiques ; on peut être généraliste ou spécialisé dans un des domaines extrêmement nombreux et variés (électronique, mécanique, informatique etc.) ; on peut travailler dans une entreprise privée ou comme fonctionnaire d'un corps de l'État (mines, télécommunications, ponts et chaussées) ;
 </li>
 <li>
 
 chercheur
 
 : dans la recherche privée ou publique ;
 </li>
 <li>
 
 enseignant
 
 : dans une université ou dans le secondaire ou en classes prépas ;
 </li>
 <li>
 
 militaire
 
 : après l'école de l'air, l'école navale ou Saint-Cyr (sans oublier l'X -- l'école polytechnique) ;
 </li>
 <li>
 ou tout autre chose : artiste, navigateur, politicien... Des personnalités célèbres très différentes sont passées par une prépa : Boris Vian, Valéry Giscard d'Estaing, Olivier de Kersauson et bien d'autres...
 </li>
 </ul>
 </reponse>
 </question>
 <question id = "25" >
 <texte>
 Quel salaire de départ ?
 </texte>
 <reponse>
 De nombreuses revues (Le Monde de l'éducation, l'Étudiant, le Nouvel Économiste...) sortent tous les ans un dossier sur le «classement des grandes écoles» en fonction du salaire de départ à la sortie. Un salaire annuel à l'embauche de 180.000 francs ou 27.500 euros n'a rien d'exceptionnel. Il faut cependant regarder des chiffres avec circonspection, en effet
 <ul>
 <li>
 choisir son école et son secteur d'activité sur ce seul critère est une aberration ; avoir un salaire élevé, c'est bien, mais se passionner pour son métier, c'est encore mieux !
 </li>
 <li>
 il ne s'agit que de salaires d'embauche, qui vont évoluer par la suite rapidemment (le plus souvent vers le haut) en fonction des qualités propres de la personne embauchée ;
 </li>
 <li>
 ces chiffres peuvent largement fluctuer d'une année sur l'autre en fonction de la conjoncture économique générale ou propre à un secteur particulier.
 </li>
 </ul>
 </reponse>
 </question>
 <question id = "26" >
 <texte>
 Combien y a-t-il de grandes écoles ?
 </texte>
 <reponse>
 Beaucoup ! ce qui les rend difficiles à compter avec précision (en tous cas, plus d'une centaine). Le site
 
 <a href = "http://perso.wanadoo.fr/nicolas.chireux/cpge_daudet/liste_ecoles.htm" target = "_blank" >
 http://perso.wanadoo.fr/nicolas.chireux/cpge_daudet/liste_ecoles.htm
 </a>
 
 propose une liste des grandes écoles accessibles après les filières MP/PC/PSI, avec indication du nombre de places offertes.
 </reponse>
 </question>
 <question id = "27" >
 <texte>
 Peut-on être ingénieur sans passer par les prépas ?
 </texte>
 <reponse>
 Oui, de nombreuses écoles d'ingénieurs recrutent sur dossiers les meileurs étudiants sortant de
 
 deug
 
 ,
 
 bts
 
 ,
 
 dut
 
 . Le nombre de places ainsi offertes est souvent faible, mais atteint parfois la moitié de l'effectif.
 
 Certaines écoles disposent de
 
 prépas intégrées
 
 qui ne sont pas tout-à-fait semblables aux prépas décrites ici, dans la mesure où elles ne permettent d'entrer que dans une seule grande école (sans que ce soit automatique).
 </reponse>
 </question>
 <question id = "28" >
 <texte>
 Quel diplôme obtient-on ?
 </texte>
 <reponse>
 Les écoles d'ingénieurs délivrent un diplôme d'ingénieur, mais les classes prépas ne délivrent
 
 aucun diplôme.
 
 
 En cas d'échec à l'issue de la première ou deuxième année de prépa, une solution fréquente consiste à poursuivre des études universitaire jusqu'en deuxième ou troisième cycle ; l'expérience montre que ces études se passent très bien.
 
 Des accords locaux entre prépas et universités permettent aux jeunes concernés de ne pas reprendre les études universitaires à zéro.
 
 Ainsi, on pourra s'inscrire
 <ul>
 <li>
 en deuxième année de
 
 deug
 
 après une première année de prépa
 </li>
 <li>
 en licence après une deuxième année de prépa
 </li>
 </ul>
 
 à condition que
 
 <ul>
 <li>
 cette année de prépa soit validée, soit par une admission en deuxième année, soit par une admissibilité à un concours, soit par un bon dossier, soit par un examen aménagé ;
 </li>
 <li>
 que la filière universitaire demandée soit cohérente avec celle de prépa.
 </li>
 </ul>
 </reponse>
 </question>
 </rubrique>
</FAQ>

Composé par petitParseur le mercredi 15 mai 2024