Une application du
recouvrement de couleurs :
les spectres de lumières *


Version 0.1
22 Juillet 2003

*Principe : Denis GIROU, réalisation : Manuel LUQUE
Nous avons, au cours de nos études, entendu parler de spectres de lumières diverses : spectre continu de la lumière blanche qui étale toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, spectres de raies d’un élément chimique, spectre d’absorption d’une solution etc. Mais, puisqu’il s’agit de spectres, êtes-vous bien certain de les avoir vraiment vus ? C’est cette lacune que nous allons nous efforcer de combler et, par la même occasion, nous parlerons de la synthèse additive RGB de la synthèse soustractive CMYK et aussi de la transparence !

1 La synthèse additive RGB

Nous avons mis au point des projecteurs de lumière rouge, verte et bleue, dont on peut régler l’intensité lumineuse du faisceau, permettant ainsi de mettre en lumière(sic) ces fameux spectres, qui sans cela resteraient invisibles à nos yeux ! Nous en avons profité pour les filmer à leur insu. . . On remarquera, en bas à gauche, une apparition extrêmement rare, le spectre de l’arc-en-ciel, que nous avons eu la chance de figer sur la pellicule.

Observons, tout d’abord, sur cette animation, leur comportement lorsqu’ils se croisent. . .

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\ArthurRGB[xR=-0.5,yR=1,xG=0,yG=-1,xB=0.5,yB=0.5]

Cette commande place le spectre rouge au point de coordonnées (xR=-0.5,yR=1), le spectre vert en (xG=0,yG=-1) et le bleu en (xB=0.5,yB=0.5). Nous avons le choix entre deux familles :

C’est la famille d’Arthur qui est choisie par défaut. Le paramètre GhostFamily=false placera la deuxième famille de spectres. Pour leurs dimensions et positionnement respectifs, on se référera aux images suivantes.

PIC PIC PIC

PIC PIC PIC

La luminosité de chacun des faisceaux peut-être affaiblie avec les paramètres cR=...,cG=...,cB=.... La valeur par défaut, luminosité maximale, de chaque couleur vaut 1.

Avec [cR=0.5,cG=0.7,cB=0.6], la scène précédente s’assombrit et devient :

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Avec, [cR=0.2,cG=0.2,cB=0.2] on obtient une tonalité plus sépulcrale. . .

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Ces illustrations mettent en œuvre, bien sûr, la synthèse additive RVB des couleurs.

2 La synthèse soustractive CMYK

Les fantômes ont changé de tenues : ils ont revêtu un drap de couleur respectivement cyan, magenta et jaune. Ils vont maintenant faire office de filtres en se déplaçant devant le faisceau d’un projecteur de lumière blanche.

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Nous pouvons ici aussi, observer leur comportement, lorsqu’ils se croisent, sur cette animation.

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L’intensité des composantes cyan, magenta et jaune peut être réglée par l’intermédiaire des paramètres : cC=0.5,cM=0.7,cY=0.6, qui valent 1 par défaut. Avec ces valeurs la scène précédente devient :

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Ces illustrations mettent en application la synthèse soustractive CMYK des couleurs.

Avec bien sûr des nuances dans les résultats suivant les valeurs choisies pour les couleurs de base (paramètres : [cC=1,cM=1,cY=1]).

3 La transparence

Le choix du système CMYK peut être très judicieux lorsqu’il s’agit de simuler les effets de transparence et c’est ici que le choix de spectres pour illustrer cette notion prend toute sa signification, puisque chacun sait que les fantômes sont transparents. . .

La convention adoptée, lorsque deux couleurs se superposent, est la suivante : les composantes de même nature (cyan, magenta et yellow) s’ajoutent et le résultat de leur addition est, en cas de dépassement, limité à 1.

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arthurcolors.tex(22 juillet 2003)