doc/par-datfile.tex

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   2 Il peut être parfois utile d'utiliser des fichiers externes, que ce
   3 soit en lecture ou en écriture. Par exemple, lorsque l'on a construit
   4 des solides nécessitant de longs temps de calcul et que l'on veut
   5 tester différents points de vues ou différentes couleurs, il peut être
   6 intéressant de sauvegarder ces solides pour les relire ensuite, ce qui
   7 évitera de les recalculer. En particulier, cette technique est souvent
   8 utilisé pour construire des animations. On peut aussi avoir envie
   9 d'exporter un solide pour le réutiliser avec un autre logiciel.
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  11 Pour pst-solides3d, le choix a été
  12 fait de déléguer toutes les procédures de lecture$/$écriture à
  13 l'interpréteur postscript (et non pas à \TeX {} ou \LaTeX). En
  14 conséquence, ce n'est pas la compilation \LaTeX {} qui provoquera
  15 l'exécution d'un ordre de lecture$/$écriture, mais la visualisation du
  16 fichier postscript produit.
  17
  18 En règle générale, la lecture de fichiers externes par un interpréteur
  19 postscript ne pose pas de problème (s'il n'y a pas franchissement de
  20 répertoire). Pour l'écriture en revanche, cela peut poser des
  21 problèmes de sécurité et il n'est pas rare que le visualisateur
  22 postscript interdise l'écriture par défaut. Il faut alors le
  23 configurer pour autoriser cette écriture.
  24
  25 \encadre{Par défaut, sous Windows et Linux, la protection des fichiers
  26   du disque dur est activée et ne permet donc pas l'écriture sur le
  27   disque. Pour désactiver cette protection, tout au moins
  28   temporairement, voici les deux procédures correspondantes :
  29
  30 \begin{description}
  31
  32   \item[Linux : ] le plus simple est donc d'utiliser ghostscript
  33   directement, en console. Comme il n'y a rien à attendre comme image :
  34
  35 \$> gs  -dNOSAFER  monfichier.ps quit.ps
  36   \item[Windows : ] dans le menu \textsf{Options}, l'option
  37     \textsf{Protection des fichiers} ne doit pas être cochée.
  38 \end{description}}
  39
  40
  41 \section {Fichiers .dat (spécifique à pst-solides3d)}
  42
  43 Dans pst-solides3d, la structure de données utilisée pour un solide
  44 comporte $4$~champs. Elle peut être stockée dans un ensemble de $4$
  45 fichiers .dat.
  46
  47 \subsection {\' Ecriture de fichiers .dat}
  48
  49 On utilise l'action \Cadre{[action=writesolid} dans \verb+\psSolid+, et on
  50 utilise l'option \Cadre{file} pour spécifier le nom du fichier.
  51
  52 Par exemple, considérons le code ci-dessous~:
  53 \begin{verbatim}
  54 \psSolid[object=tore,
  55    file=montore,
  56    action=writesolid]
  57 \end{verbatim}
  58
  59 La chaîne de commandes
  60 \Cadre{LaTeX->dvips->GSview (Windows)ou gv (Linux)}
  61 permet de compiler, puis de transformer en postscript pour enfin
  62 visualiser.
  63
  64 Cette dernière opération va créer 4 fichiers  :
  65 \begin{itemize}
  66   \item \texttt{montore-sommets.dat  } -> la liste des sommets ;
  67   \item \texttt{montore-faces.dat    } -> la liste des faces ;
  68   \item \texttt{montore-couleurs.dat } -> les couleurs des faces ;
  69   \item \texttt{montore-io.dat       } -> les bornes des indices des
  70     faces externes et internes.
  71 \end{itemize}
  72
  73
  74 \subsection {Lecture de fichiers .dat}
  75
  76 On utilise l'objet \Cadre{[object=datfile]} de \verb+\psSolid+, avec l'argument
  77 \Cadre{file} pour spécifier le nom du fichier.
  78 Ainsi le code
  79 \begin{verbatim}
  80 \psSolid[object=datfile, file=montore]
  81 \end{verbatim}
  82 va permettre d'utiliser l'objet stocké dans les fichiers .dat créés au
  83 paragraphe précédent.
  84
  85 \section {Fichiers .obj}
  86
  87 Ce format n'utilise qu'un seul fichier, et permet de spécifier sommets
  88 et faces.
  89 Ce sont des fichiers très utilisés dans le domaine de la 3D et qu'on
  90 trouve en abondance sur internet. Par contre, nous n'utilisons qu'une
  91 forme simplifiée du format obj. On veillera à supprimer tous les
  92 commentaires \texttt{\#} du fichier original et ne conserver que les
  93 sommets : ce sont les lignes qui commencent par \texttt{v} et les
  94 faces, lignes commençant par \texttt{f}.
  95
  96 Les fichiers trop volumineux ne seront pas pris en compte car le
  97 nombre maximal d'éléments pour un tableau \texttt{postscript} est
  98 65535. Donc il faut que le nombre de sommets soit inférieur à 21845.
  99
 100 \subsection {\' Ecriture de fichiers .obj}
 101
 102 On utilise l'action \Cadre{[action=writeobj} dans \verb+\psSolid+, et on
 103 utilise l'option \Cadre{file} pour spécifier le nom du fichier.
 104
 105 Par exemple, le code ci-dessous~:
 106 \begin{verbatim}
 107 \psSolid[object=tore,
 108    file=montore,
 109    action=writeobj]
 110 \end{verbatim}
 111 produira le fichier \textsl{montore.obj} (après compilation et
 112 visualisation du .ps produit).
 113
 114 \subsection {Lecture de fichiers .obj}
 115
 116 On utilise l'objet \Cadre{[object=objfile} de \verb+\psSolid+, avec l'argument
 117 \Cadre{file} pour spécifier le nom du fichier.
 118 Ainsi le code
 119 \begin{verbatim}
 120 \psSolid[object=objfile, file=montore]
 121 \end{verbatim}
 122 va permettre d'utiliser l'objet stocké dans les fichiers .obj créés au
 123 paragraphe précédent.
 124
 125 \begin{LTXexample}[width=6cm]
 126 \psset{viewpoint=20 15 10 rtp2xyz,Decran=20}
 127 \begin{pspicture}(-3,-4)(3,3)
 128 \psframe*[linecolor=cyan!50](-3,-4)(1,3)
 129 \psSolid[object=objfile,
 130          unit=20,RotX=60,
 131          file=rocket]%
 132 \end{pspicture}
 133 \end{LTXexample}
 134
 135 \section {Fichiers .off}
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 137 Nous n'utilisons qu'une forme simplifiée du format off. En
 138 particulier, les fichiers ne doivent comporter que des entrées
 139 \verb+v+ ou \verb+f+.
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 141 Ce format n'utilise qu'un seul fichier, et permet de spécifier sommets
 142 et faces.
 143
 144 \subsection {\' Ecriture de fichiers .off}
 145
 146 On utilise l'action \Cadre{[action=writeoff]} dans \verb+\psSolid+, et on
 147 utilise l'option \Cadre{file} pour spécifier le nom du fichier.
 148
 149 Par exemple, le code ci-dessous~:
 150 \begin{verbatim}
 151 \psSolid[object=tore,
 152    file=montore,
 153    action=writeoff]
 154 \end{verbatim}
 155 produira le fichier \textsl{montore.off} (après compilation et
 156 visualisation du .ps produit).
 157
 158 \subsection {Lecture de fichiers .off}
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 160 On utilise l'objet \Cadre{[object=offfile} de \verb+\psSolid+, avec l'argument
 161 \Cadre{file} pour spécifier le nom du fichier.
 162 Ainsi le code
 163 \begin{verbatim}
 164 \psSolid[object=offfile, file=montore]
 165 \end{verbatim}
 166 va permettre d'utiliser l'objet stocké dans les fichiers .off créés au
 167 paragraphe précédent.
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