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1sc_geoespvec.tex

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\documentclass[a4paper,11pt]{article}
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\begin{document}
 
\titre{Vecteurs et repérage cartésien de l'espace}{1 \up{ere}S}
\fcours{géométrie}
 
 
 
\section{Vecteurs de l'espace.}
La notion de vecteur (sens, direction, longueur) vue en géométrie plane se 
généralise sans difficultés à l'espace. Les notions suivantes aussi~:
\begin{enumerate}
	\item  Pour tout point $O$ de l'espace et tout vecteur $\vect{u}$, il 
	existe un point $A$ et un seul tel que $\Vect{OA}=\vect{u}$.
    \item  Égalité de deux vecteurs à l'aide de la définition (sens, 
	direction, longueur) ou caractérisation à l'aide d'un parallélogramme.
	\item  Les règles de calculs (Relation de Chasles, règle du 
	parallèlogramme, multiplication d'un vecteur par un réel)
	\item  La colinéarité de deux vecteurs et son application au parallélisme 
	ou bien à l'alignement de trois points. En particulier, comme dans 
	le plan on dispose du théorème suivant~:\\
\noindent \parbox[]{10cm}{ 
\begin{theoreme}
	$A$ est un point de l'espace et $\vect{u}$ un vecteur non nul.\\
	La droite passant par $A$ et de vecteur directeur $\vect{u}$ est 
	l'ensemble des points $M$ tels que $\Vect{AM}$ et $\vect{u}$ sont 
	colinéaires, c'est-à-dire l'ensemble des points $M$ tels que 
	$\Vect{AM}=k\vect{u}$, où $k$ est un nombre réel.
\end{theoreme}
                       }
\parbox[]{6cm}{
\begin{center}
	\includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.11}
\end{center}
              }\\					   
\noindent {\bf Remarque}~: \\
Cette droite est notée $\mathcal{D}(A;\vect{u})$, 
on dit qu'elle est dirigée par le vecteur $\vect{u}$. Souvent, dans 
ce cadre, 
$\vect{u}=\Vect{AB}$$A$ et $B$ sont deux points distincts ; alors 
$\mathcal{D}(A;\vect{u})$=(AB).\\
% Cette caractérisation est utilisée dans le plan depuis la classe de seconde. 
\end{enumerate}
\section{Vecteurs coplanaires}
\subsection{Caractérisation vectorielle d'un plan. Plan $(A,\vec{u}, \vec{v})$}
\noindent \parbox[]{10cm}{
\begin{theoreme} \label{theo}
	$A,B$ et $C$ sont trois points non alignés.\\
	Le plan $(ABC)$ est l'ensemble des points $M$ définis par 
	$\Vect{AM}~=~x\vect{AB}~+~y\Vect{AC}$, $x$ et $y$ étant des réels 
	quelconques. Autrement dit, dire qu'un point $M$ est dans le plan 
	$(ABC)$ équivaut à dire qu'il existe un couple de réels $(x;y)$ tels 
	que $\Vect{AM}~=~x\vect{AB}~+~y\Vect{AC}$.
\end{theoreme}
                       }
\parbox[]{6cm}{
\begin{center}
	\includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.1}
\end{center}
              }
\begin{preuve}
	\noindent 
			$-$ $A,B,C$ étant non alignés, les vecteurs $\Vect{AB}$ et 
			$\Vect{AC}$ ne sont pas colinéaires, donc $(A;\Vect{AB},\Vect{AC})$ 
			est un repère du plan $(ABC)$. Donc si $M$ appartient à ce plan il 
			existe un couple de réels $(x;y)$ tels que 
			$\Vect{AM}=x\Vect{AB}+y\Vect{AC}$.\\		
			$-$ Réciproquement, considérons $M$ un point de l'espace défini 
			par $\Vect{AM}=x\Vect{AB}+y\Vect{AC}$ avec $x$ et $y$ réels.
			Puisque $(A;\Vect{AB},\Vect{AC})$ est un repère du plan $(ABC)$, il 
			existe dans ce plan un point $N$ de coordonnées $(x;y)$ tel que 
			$\Vect{AN}=x\Vect{AB}+y\Vect{AC}$ alors $\Vect{AM}=\Vect{AN}$ et 
			$M=N$ donc $M$ est bien dans le plan $(ABC)$.		    
\end{preuve}
\noindent \parbox[]{10cm}{
\begin{theoreme}
	Un point $A$ et deux vecteurs $\vect{u}$ et $\vect{v}$ non 
	colinéaires déterminent un plan et un seul, que l'on note $(A;\vect{u}, 
	\vect{v})$, qui est l'ensemble des points $M$ tels que 
	$\Vect{AM}=x\vect{u}+y\vect{v}$, avec $x$ et $y$ des nombres réels 
	quelconques.
\end{theoreme}
                       }
\parbox[]{6cm}{
\begin{center}
	\includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.2}
\end{center}
             }\\
\noindent {\bf Remarques}~: 
\begin{itemize}
	\item  On dit que $(\vect{u},\vect{v})$ est un  couple de  vecteurs directeurs du plan 
	$(A;\vect{u},\vect{v})$ ou bien que ce plan est dirigé par les vecteurs 
	$\vect{u}$ et $\vect{v}$.
 
	\item  Il existe une infinité de couple de vecteurs directeurs pour 
	un plan.
\end{itemize}
\begin{preuve}
L'existence de ce plan est clairement établie par le théorème 
précédent. Il nous reste à prouver l'unicité~:\\
Soient $P$ et $Q$ deux plans contenant $A$ et dirigés par le 
couple $(\vect{u},\vect{v})$.\\
Si $M \in P$ alors il existe un couple de réels $(x;y)$ tels que 
$\Vect{AM}=x\vect{u}+y\vect{v}$ donc $M$ appartient aussi à $Q$. Il en 
résulte que $P$ est inclus dans $Q$. On démontre de même que $Q$ est 
inclus dans $P$ et donc que $P=Q$.
\end{preuve}
\subsection{Vecteurs coplanaires.}
\noindent \parbox[]{10cm}{
\begin{definition}
	On dit que les trois vecteurs $\vect{u}, \vect{v}, \vect{w}$ sont 
	coplanaires lorsque, ayant choisi un point $O$ quelconque, ce 
	point $O$ et 
	les points $A,B,C$ définis par $\Vect{OA}=\vect{u}$, $\Vect{OB}=\vect{v}$, 
	$\Vect{OC}=\vect{w}$ sont coplanaires (\it{ie} dans un même plan.)
\end{definition}
                       }
\parbox[]{6cm}{
\begin{center}
	\includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.3}
\end{center}
              }\\
\noindent Remarque~:\\ On définit de manière analogue la coplanarité 
de $n$ vecteurs ($n \geq 3$).\\
Si deux vecteurs parmi les trois sont colinéaires alors les vecteurs 
$\vect{u}, \vect{v}, \vect{w}$ sont nécessairement coplanaires. En 
effet, supposons que $\vect{u}$ et $\vect{v}$ sont colinéaires~: Si 
l'un ou l'autre est nul alors $A=O$ ou $B=O$ il y a donc sur les 
quatre  points au maximum trois points distincts qui sont donc 
coplanaires. Sinon il existe un réel $k$ tel que $\vect{v}=k\vect{u}$ 
donc $O,A,B$ sont alignés, alors les quatre points sont dans $(OAC)$.\\
En général il n'est pas "aisé" de démontrer que quatre points 
distincts sont coplanaires. Le théorème suivant illustre pour un tel problème 
toute l'efficacité du calcul vectoriel.
\begin{theoreme}
	$\vect{u}, \vect{v}, \vect{w}$ sont trois vecteurs de l'espace tels 
	que $\vect{u}$ et $\vect{v}$  ne sont pas colinéaires. Alors dire 
	que les vecteurs $\vect{u}, \vect{v}, \vect{w}$ sont coplanaires 
	équivaut à dire qu'il existe des nombres réels  $a$ et $b$ tels que 
	$\vect{w}=a\vect{u}+b\vect{v}$.
\end{theoreme}
\begin{preuve}
Choisissons un point $O$ et considérons les points $A,B,C$ tels 
que $\Vect{OA}=\vect{u}$, $\Vect{OB}=\vect{v}$, $\Vect{OC}=\vect{w}$. 
Puisque $\vect{u}$ et $\vect{v}$ ne sont pas colinéaires, ce sont des 
vecteurs directeurs du plan $(OAB)$. Par définition, "$\vect{u}, 
\vect{v}, \vect{w}$ sont coplanaires" équivaut à "$C$ appartient au 
plan $(ABC)$". Or d'après le théorème $\ref{theo}$, cette appartenance équivaut 
à "il existe des réels $a$ et $b$ tels que 
$\Vect{OC}=a\Vect{OA}+b\Vect{OB}$" soit $\vect{w}=a\vect{u}+b\vect{v}$.	
\end{preuve}
% \noindent On peut s'affranchir de la contrainte de colinéarité à l'aide du 
% théorème suivant~:
% \begin{theoreme}
% 		$\vect{u}, \vect{v}, \vect{w}$ sont trois vecteurs de l'espace. 
% 		Alors dire que les vecteurs $\vect{u}, \vect{v}, \vect{w}$ sont 
% 		coplanaires équivaut à dire qu'il existe des nombres réels  
% 		$\alpha$, $\beta$, $\gamma$ non tous nuls tels que 
% 		$\alpha \vect{u}+\beta \vect{v}+\gamma \vect{w}=\vect{0}$.
% \end{theoreme}
% Une expression telle que $\alpha \vect{u}+\beta \vect{v}+\gamma 
% \vect{w}$ est appelée une combinaison linéaire des vecteurs 
% $\vect{u}, \vect{v}, \vect{w}$.
% et cela revient à dire que la famille des trois vecteurs est liée.
\subsection{Caractérisation vectorielle du parallélisme.}
\subsubsection{Parallélisme d'une droite et d'un plan.}
\begin{tabular}{|p{0.3\linewidth}|p{0.65\linewidth}|}
	\hline
	 \hfil Point de vue ponctuel \hfil & \hfil Point de vue vectoriel 
	 \hfil \\
	\hline
	Pour démontrer qu'une droite $d$ est parallèle au plan $P$, on peut 
	démontrer que $d$ est parallèle à une droite $d'$ de $P$.
	\begin{center}
	\includegraphics[scale=1]{fig2c_espace.12}
    \end{center}
	& Pour démontrer qu'une droite $d$, dirigée par $\vect{u}$ est parallèle au plan $P$~:
	\begin{multicols}{2}
	\begin{enumerate}
			\item 	on peut démontrer que le plan $P$ contient deux points $A$ 
			et $B$ tels que 
	        $\Vect{AB}$ et $\vect{u}$ sont colinéaires.
		    \begin{center}
	        \includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.4}
            \end{center}
			\item \label{2} on peut démontrer, si le plan est dirigé par $\vect{v}$ et 
			$\vect{w}$, que $\vect{u}, \vect{v}, 
			\vect{w}$ sont coplanaires.
			\begin{center}
	        \includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.5}
            \end{center}
	\end{enumerate}
	\end{multicols}
	\\
	\hline
\end{tabular}
\begin{preuve}
Démontrons le \ref{2}\\
Soit $A \in d$, $B \in P$ et $d'$ la droite parallèle à $d$ passant 
par $B$. Soient $E,F,G,H$ tels que $\Vect{AH}=\vect{u}$, 
$\Vect{BE}=\vect{v}$, $\Vect{BF}=\vect{w}$ et $\Vect{BG}=\vect{u}$.\\
\begin{itemize}
	\item  Si $d$ est parallèle à $P$ alors comme $d'$ est parallèle à 
	$d$ elle parallèle à $P$. Comme $B$ est commun à $d'$ et $P$ alors 
	$d'$ est incluse dans $P$ donc $G$ est dans $P$. Ainsi $B,E,F,G$ sont 
	dans $P$ donc coplanaires. Il en résulte que les vecteurs 
	$\vect{u}$, $\vect{v}$, $\vect{w}$ sont coplanaires. 
 
	\item  Réciproquement, si ces vecteurs sont coplanaires alors les 
	points $B,E,F,G$ sont coplanaires dans $P$. Comme $d'=(BG)$ alors 
	$d'$ est incluse dans $P$ donc parallèle à $P$. Comme $d'$ est 
	parallèle à $d$ alors $d$ est parallèle à $P$.
\end{itemize}
\end{preuve}
\subsubsection{Parallélisme de deux plans}
\begin{tabular}{|p{0.3\linewidth}|p{0.66\linewidth}|}
	\hline
	 \hfil Point de vue ponctuel \hfil & \hfil Point de vue vectoriel 
	 \hfil \\
	\hline
	Pour démontrer que deux plans sont parallèles, on peut démontrer que 
	deux droites sécantes de l'un, sont parallèles à deux droites 
	sécantes de l'autre
	\begin{center}
	\includegraphics[scale=1]{fig2c_espace.11}
    \end{center}
	& Pour démontrer que deux plans $P$, dirigé par le couple 
	$(\vect{u},\vect{v})$, et $Q$,  dirigé par le couple 
	$(\vect{u}',\vect{v}')$, sont parallèles, on peut démontrer 
	que les vecteurs $\vect{u}$, $\vect{v}$, $\vect{u}'$ d'une part, et 
    les vecteurs $\vect{u}$, $\vect{v}$, $\vect{v}'$ d'autre part, sont coplanaires.
	\begin{center}
	\includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.6}
    \end{center}
	  \\
	\hline
\end{tabular}
\begin{preuve}
Soit $A \in P$ et $B \in Q$.
\begin{itemize}
	\item  Si $Q$ est parallèle à $P$ alors $D(B,\vect{v}')$ est parallèle 
	à $P$ car elle est incluse dans $Q$. Alors d'après le théorème 
	précédent $\vect{u}$, $\vect{v}$, $\vect{v}'$ sont coplanaires.\\
	De la même façon on démontre que  $\vect{u}$, $\vect{v}$, $\vect{u}'$ 
	sont coplanaires.
 
	\item  Réciproquement, si $\vect{u}$, $\vect{v}$, $\vect{v}'$ sont 
	coplanaires alors $D(B,\vect{v}')$ est parallèle à $P$ et il en est de même 
	pour $D(B,\vect{u}')$. Ainsi $Q$ contient deux droites sécantes 
	parallèles à $P$ il est donc parallèle à $P$. 
\end{itemize}
\end{preuve}
\section{Repérage cartésien dans l'espace.}
\subsection{Repère de l'espace}
\parbox[]{10cm}{
Choisir un repère cartésien de l'espace, c'est se donner un point $O$ appelé 
origine du repère, et un triplet $(\vect{i}, \vect{j}, \vect{k})$ de 
vecteurs non coplanaires (ce qui signifie, si on note 
$\vect{i}=\Vect{OI}$, $\vect{j}=\Vect{OJ}$, $\vect{k}=\Vect{OK}$, que 
les points $O,I,J,K$ ne sont pas coplanaires). On note $(O ; \vect{i}, \vect{j}, \vect{k})$ 
ce repère. Le triplet de vecteurs est appelé base des vecteurs de 
l'espace.
               }
\parbox[]{6cm}{
    \begin{center}
	\includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.7}
    \end{center}              
              }
\subsection{Coordonnées}
\subsubsection{Coordonnées d'un point}
\begin{theoreme}
$(O ; \vect{i}, \vect{j}, \vect{k})$ est un repère de l'espace.\\
Pour tout point $M$ de l'espace, il existe un unique triplet 
$(x;y;z)$ de nombres réels tels que 
$\Vect{OM}=x\vect{i}+y\vect{j}+z\vect{k}$.
\end{theoreme}
\parbox[]{10cm}{
\begin{preuve}
	Nous admettrons l'unicité d'une telle écriture, démontrons 
	l'existence.\\
	$\vect{i}, \vect{j}, \vect{k}$ ne sont pas coplanaires donc le 
	plan $(O; \vect{i}, \vect{j})$ et la droite $(M; \vect{k})$ ne sont 
	pas parallèles. Notons $M'$ leur point d'intersection, $M'$ est dans 
	le plan $(O; \vect{i}, \vect{j})$ donc il existe deux réels $x$ et 
	$y$ tels que $\Vect{OM}=x\vect{i}+y\vect{j}$.\\
	Les vecteurs $\Vect{M'M}$ et $\vect{k}$ sont colinéaires, donc il 
	existe un réel $z$ tel que $\Vect{M'M}=z\vect{k}$. \\
	Alors, d'après la relation de Chasles, 
	$\Vect{OM}=\Vect{OM'}+\Vect{M'M}=x\vect{i}+y\vect{j}+z\vect{k}$.
\end{preuve}
                 }
\parbox[]{6cm}{
\begin{center}
	\includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.8}
    \end{center}   
              }\\
\noindent Remarque~:\\ $(x;y;z)$ sont les coordonnées du point $M$ dans 
le repère $(O ; \vect{i}, \vect{j}, \vect{k})$. $x$ est l'abscisse, 
$y$ l'ordonnée, $z$ la cote du point $M$ dans ce repère.
\subsubsection{Coordonnées d'un vecteur.}
\begin{definition}
$(O ; \vect{i}, \vect{j}, \vect{k})$ est un repère de l'espace.
$\vect{u}$ est un vecteur et $M$ le point tel que 
$\vect{OM}=\vect{u}$.\\
Par définition, les coordonnées $(x;y;z)$ de $M$ dans le repère $(O ; \vect{i}, \vect{j}, \vect{k})$ 
sont les coordonnées de $\vect{u}$ dans la base $(\vect{i}, \vect{j}, 
\vect{k})$. 
\end{definition}
\noindent Remarque~: \\ Par abus de langage on dit aussi les coordonnées de 
$\vect{u}$ dans le repère.
\subsection{Calculs sur les coordonnées.}
Tous les résultats de la géométrie plane concernant les coordonnées 
s'étendent à l'espace par l'adjonction d'une troisième coordonnée.
(cf votre manuel page $304$)
\section{Repère orthonormal. Distance dans l'espace}
\begin{definition} Comme dans le plan$\ldots$\\
	Dire que les deux vecteurs non nuls $\vect{u}$ et $\vect{v}$ sont 
	orthogonaux, signifie que leurs directions sont orthogonales.\\
	Par convention, le vecteur nul est orthogonal à tout autre vecteur.
\end{definition}
\nopagebreak
\parbox[]{10cm}{
\begin{definition}
	Dire que le repère $(O ; \vect{i}, \vect{j}, \vect{k})$ est un 
	repère orthonormal signifie que $ \vect{i}, \vect{j}, \vect{k}$ sont 
	deux à deux orthogonaux et de norme $1$.
\end{definition}
               }
\parbox[]{6cm}{
    \begin{center}
	\includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.9}
    \end{center}              
              }\\
\noindent \parbox[]{10cm}{
\begin{theoreme}
Dans un repère orthonormal
\begin{enumerate}
	\item  si $\vect{u}$ a pour coordonnées $(a;b;c)$ alors $\Vert 
	\vect{u} \Vert^{2}=a^{2}+b^{2}+c^{2}$
 
	\item  si $M$ et $P$ ont pour coordonnées $(x;y;z)$ et $(x';y';z')$ 
	alors $MP^{2}=(x'-x)^{2}+(y'-y)^{2}+(z'-z)^{2}$. 
\end{enumerate}
\end{theoreme}
                         }
\parbox[]{6cm}{
 \begin{center}
 	\includegraphics[scale=1]{fig1sc_geoespvec.10}
 \end{center}
              }
\begin{preuve}
	\begin{enumerate}
			\item  $M$ est le point tel que $\vect{u}=\Vect{OM}$ alors $\Vert 
			\vect{u} \Vert^{2}=OM^{2}$. Comme le repère est orthonormal $OMm$ 
			est rectangle en $m$. Donc $OM^{2}=Om^{2}+mM^{2}$. Mais, en 
			utilisant le plan $(xOy)$ muni du repère orthonormal \rep on 
			obtient, $Om^{2}=a^{2}+b^{2}$, comme $mM^{2}=c^{2}$ alors 
			$OM^{2}=a^{2}+b^{2}+c^{2}$.
			\item  On applique ce qui précéde au vecteur $\Vect{MP}$.
	\end{enumerate}
\end{preuve}
\section{Barycentre dans l'espace.}
La définition du barycentre de points pondérés du plan s'étend 
immédiatement à des points de l'espace. Les définitions,démonstrations, 
vues dans le chapitre "barycentre dans le plan" sont toujours valables.
Les définitions et résultats qui suivent sont valables tant en géométrie 
plane qu'en géométrie de l'espace. Aussi dans cette section nous ne précisons 
pas si les points considérés sont dans un même plan ou non ; cette précision 
n'est nécessaire qu'au moment de l'emploi des coordonnées.
\subsection{Existence et définition.}
\begin{theoreme}
	$A_{1},A_{2},\ldots,A_{n}$ sont $n$ points (distincts ou non) et
	$a_{1},a_{2},\ldots,a_{n}$  $n$ réels tels que 
	$a_{1}+a_{2}+\ldots a_{n}\not= 0$ alors il existe un et un seul 
	point $G$ tel que~:
	$$
	a_{1}\Vect{GA_{1}}+a_{2}\Vect{GA_{2}}+\ldots+a_{n}\Vect{GA_{n}}=\vect{0}.
	$$
\end{theoreme}
\begin{definition}
	Le point $G$ est appelé le barycentre des $n$ points pondérés 
	$(A_{1},a_{1}), (A_{2},a_{2}),\ldots(A_{n},a_{n})$.
\end{definition}
\noindent Remarque~: \\ Dans le cas où $a_{1}=a_{2}=\ldots=a_{n}\not=0$, $G$ 
est appelé l'isobarycentre des $n$ points $A_{1},A_{2},\ldots,A_{n}$.\\
En particulier si les points $A,B,C$ ne sont pas alignés, 
l'isobarycentre de $A,B,C$ est le centre de gravité de $ABC$ et celui 
de $A$ et $B$ est le milieu de $[AB]$.
\begin{theoreme}
Si $A,B,C$ sont dans un plan $P$, alors leur barycentre 
est situé dans ce plan ie dans le plan $(ABC)$.
\end{theoreme}
\begin{preuve}
	D'après le chapitre "barycentre dans le plan", $G$ le barycentre 
	de $(A,a),(B,b),(C,c)$ est tel que 
	$\Vect{AG}=\frac{1}{a+b+c}(b\Vect{AB}+c\Vect{AC})$ donc d'après le 
	théorème \ref{theo} il est dans le plan $(ABC)$.
\end{preuve}
\subsection{Réduction vectorielle} 
Le but est de réduire l'écriture de 
$a_{1}\overrightarrow{\strut MA_{1}}+a_{2}\overrightarrow{\strut 
MA_{2}}+\ldots +a_{n}\overrightarrow{\strut MA_{n}}$.
dans le cas où $a_{1}+a_{2}+\ldots+a_{n}\not=0$
\begin{theoreme}
$(A_{1},a_{1}), (A_{2},a_{2}),\ldots(A_{n},a_{n})$ sont $n$ points 
pondérés.\\
Lorsque $a_{1}+a_{2}+\ldots+a_{n}\not=0$, pour tout point $M$,
$$
a_{1}\Vect{MA_{1}}+a_{2}\Vect{MA_{2}}+\ldots +a_{n}\Vect{MA_{n}}=
(a_{1}+a_{2}+\ldots+a_{n})\Vect{MG}
$$
\end{theoreme}
% \begin{preuve}
% 	détaillée en cours
% 	\vspace{10em}
% \end{preuve}
\begin{propriete} \hfill \\
	 Dans l'espace  muni d'un repère $(O ; \vect{i}, \vect{j}, \vect{k})$,
	en utilisant $M=O$ et 
	en posant $\alpha=a_{1}+a_{2}+\ldots+a_{n}$ on obtient 
	$a_{1}\Vect{OA_{1}}+a_{2}\Vect{OA_{2}}+\ldots +a_{n}\Vect{OA_{n}}=
    \alpha \Vect{OG}$, ainsi par passage aux coordonnées, 
$$
x_{G}=\frac{1}{\alpha}(a_{1}x_{1}+a_{2}x_{2}+\ldots+a_{n}x_{n}) ; 
y_{G}=\frac{1}{\alpha}(a_{1}y_{1}+a_{2}y_{2}+\ldots+a_{n}y_{n}) ;
z_{G}=\frac{1}{\alpha}(a_{1}z_{1}+a_{2}z_{2}+\ldots+a_{n}z_{n}) 
$$
\end{propriete}
\subsection{Propriétés.}
\begin{propriete} Invariance du barycentre\\
Pour tout réel $k$, non nul, les points pondérés  
$(A_{1},a_{1}), (A_{2},a_{2}),\ldots(A_{n},a_{n})$, et les points 
$(A_{1},ka_{1}), (A_{2},ka_{2}),\ldots(A_{n},ka_{n})$ ont le même 
barycentre. Autrement dit, on ne change pas le barycentre en changeant 
les poids par des poids proportionnels.
\end{propriete}
\begin{propriete}Associativité du barycentre\\
$G$ est la barycentre de $n$ points pondérés 
$(A_{1},a_{1}), (A_{2},a_{2}),\ldots(A_{n},a_{n})$, $n \geq 3$.\\
Si $a_{1}+a_{2}+\ldots+a_{p}\not=0$, avec $2 \leq p \leq n-1$, alors 
$G$ est aussi le barycentre de $(H,a_{1}+\ldots+a_{p}), 
(A_{p+1},a_{p+1}), \ldots, (A_{n},a_{n})$ où $H$ est le barycentre 
des $p$ points pondérés $(A_{1},a_{1}), (A_{2},a_{2}),\ldots(A_{p},a_{p})$
\end{propriete}
Cette propriété est quelques fois appelée règle d'associativité, elle 
dit que dans la recherche du barycentre de $n$ points, on peut 
remplacer certains d'entre eux par leur barycentre $H$, affecté de la 
somme non nulle de leurs coefficients.
\end{document}