Mode d'emploi et manuel de référence

Up Next

2.1  Exécuter ePiX

Comme LATEX, ePiX n'est pas interactif et s'exécute depuis la ligne de commande. Un fichier d'entrée d'ePiX, qui a, de préférence, l'extension .xp (pour eXtended Picture) est un fichier texte de définition de la figure écrit dans un langage de description orienté humain. Un fichier de sortie — eepic, eps, pdf, ou png — est inclus directement dans un document LATEX avec les extensions LATEXiennes appropriées. Les conversions sont réalisées avec quatre scripts shell — laps, epix, elaps et flix — décrits ci-dessous. Chaque script accepte l'option –help (ou -h) qui le force à décrire les options de la ligne de commande. Les parties entre crochets sont optionnelles.

Sous X, on peut simuler un environnement graphique avec emacs (et le mode ePiX de Jay Belanger), pour éditer et compiler les fichiers, et un visionneur tel que gv pour voir les figures compilées. Dans gv, sélectionner « Watch file» du menu « State» pour que les images soient automatiquement mises à jour.

Les fragments de code ci-dessous font référence à un hypothétique fichier LATEX, sample.tex, qui contient une figure compilée depuis un fichier ePiX sample1.xp. Toutes les extensions mentionnées font partie de toute distribution moderne de LATEX et des points de suspension prend la place de code LATEX situé entre les commandes du préambule et le document proprement dit.

laps

Le script laps fait la conversion de LATEX en PostScript et il est indépendant du reste d'ePiX. Par défaut, laps fait appel à LATEX et à dvips. La commande

  laps sample[.tex]

crée sample.ps. L'option –pdf crée un fichier PDF en transformant le PostScript à l'aide de ps2pdf. On peut utiliser d'autres processeurs de la famille de TEX au lieu de LATEX: pslatex, pdftex, etc.

epix

La sortie d'ePiX est du eepic, l'amélioration due à Conrad Kwok de l'environnement picture de LATEX qui permet les droites de longueur, de pente et d'épaisseur arbitraires. Un fichier eepic a généralement une taille de quelques pourcents du fichier eps comparable et peut, de plus, être lu (et édité) avec la seule connaissance de LATEX.

Un fichier eepic est inclus directement dans un document LATEX:

\usepackage{epic,eepic,pstricks}
  ...
\begin{figure}[hbt]
  \begin{center}
    \includeimage{sample1}
    \caption{A compiled \ePiX\ figure.}
    \label{fig:example}
  \end{center}
\end{figure}

Un fichier eepic pur ne requiert pas pstricks mais quelques unes des fonctionalités d'ePiX sont implémentées à l'aide des capacités spéciales, PSTricks ou de couleur. Pour faire tourner le texte on a besoin de l'extension rotating.

Dans un éditeur de texte créez un fichier d'entrée d'ePiX sample1.px pour la figure puis tapez la commande

  epix sample1[.xp]

On peut compiler plusieurs fichiers à l'aide d'une seule commande p. ex. « epix sample*.xp». Par défaut le fichier de sortie porte le même nom que le fichier d'entrée, ici sample1.eepic. Si on ne donne qu'un seul fichier d'entrée, on peut définir le nom du fichier de sortie avec une option de la ligne de commande.

Les extensions .cc, .c, .C et .cpp sont reconnues. Toutefois si le fichier de configuration d'emacs est adapté convenablement, emacs entre directement en mode ePiX lorsque l'on ouvre un fichier .xp et il insère un préambule lorsque l'on crée un nouveau fichier. Le fichier FR-POST-INSTALL1 contient des instructions détaillées.

Les extensions des fichiers sont optionnelles ; si aucune extension n'est donnée, le script cherchera une correspondance dans le répertoire courant et s'il en trouve plusieurs affichera un avertissement. Le message d'aide donne la liste des extensions reconnues dans l'ordre de préférence.

elaps

Les figures LATEX indépendantes (eps ou pdf s'opposant à eepic) sont utiles dans de nombreuses circonstances : on peut modifier des figures individuelles sans recompiler entièrement le document, la couleur est disponible lors de la visualisation avec xdvi, les figures peuvent être utilisées avec PDFLATEX, etc. L'inconvénient principal est que les fichiers eps créés par dvips ont tendance à être énormes, des dizaines voire des centaines de fois plus gros que leurs équivalent eepic ou pdf.

Les commandes

  elaps sample1.xp
  elaps --pdf sample1.xp

produisent les fichiers sample1.eps et sample1.pdf respectivement. Plusieurs fichiers d'entrée ou le nom du fichier de sortie sont donnés sur la ligne de commande comme avec epix. On peut donner aussi des extensions LATEXiennes supplémentaires ou des options dvips sur la ligne de commande.

elaps peut compiler des fichiers eepic (c.-à-d. se comporter comme eepic2eps et eepic2pdf) même si ces fichiers n'ont pas été produits par ePiX.


1
traduction de POST-INSTALL par le TdS

Up Next